DÉFENSE COLLECTIVE DES DROITS SOCIAUX

QU’EST-CE QU’UN ORGANISME DE DÉFENSE COLLECTIVE DES DROITS?

La défense collective des droits : une approche d’intervention collective [1]

Il existe un peu plus de 320 groupes communautaires de défense collective des droits au Québec. Dans la région de Lanaudière, nous sommes un peu plus d’une quinzaine, dont le GIDDS.

Pourquoi appuyer la défense collective des droits ?
La défense collective des droits est une approche d’intervention collective visant la pleine reconnaissance et la pleine application des droits de la personne. Le GIDDS s’inscrit dans cette philosophie d’intervention qui est au cœur de sa mission.

Comme tous les organismes de défense collective des droits, le GIDDS par son travail rigoureux d’analyse politique, d’éducation populaire, de mobilisation sociale et de représentation auprès des décideurs, intervient, comme l’ensemble des groupes en défense collective des droits, sur une multitude de violations de droits. Cependant, le champ d’action principal du GIDDS vise le droit à un revenu descend. La lutte à la pauvreté, le respect des droits des personnes assistées sociales et à faible revenus en sont sa raison d’être première. Ceci dit, le GIDDS collabore à la réalisation d’action commune avec d’autres groupes afin de faire respecter les droits suivants:

  • droit à l’égalité pour les femmes;
  • droit au logement;
  • droit à un revenu décent pour toutes et tous (aide sociale, pension de vieillesse, travailleurs et travailleuses à faible revenu – Raison d’être du GIDDS);
  • droit des travailleuses et des travailleurs (Normes du travail, CSST)
  • droit à l’éducation;
  • droit à la santé;
  • droit à une société démocratique, non violente, non discriminatoire;
  • droit à un environnement sain;
  • droit au loisir;
  • droit à la culture;
  • droit des consommateurs;
  • droit au transport, etc.

Concrètement, le GIDDS, comme les groupes en DCD:

  • Aident les gens à se mettre ensemble pour faire respecter leurs droits et combattre les discriminations qui s’exercent contre eux.
  • Mènent des luttes pour améliorer les conditions de vie des personnes les plus pauvres.
  • Contribuent à élargir la participation de toute la population à la vie publique et politique.
  • Contribuent aux débats sociaux en agissant comme révélateurs et dénonciateurs de divers problèmes sociaux.
  • Contribuent à la mise en place de divers programmes sociaux et à l’amélioration de la législation québécoise.

Dans tous les cas, l’apport des groupes de défense collective des droits, comme chiens de garde des droits sociaux et économiques, contribue à l’enrichissement de la vie démocratique. Nos organismes permettent de faire entendre la voix d’une partie de la population que l’on a tendance à exclure du débat public. Soulignons que le rehaussement de notre financement est aussi une revendication centrale afin d’exercer adéquatement nos missions.

[1] Source: RODCD – http://www.defensedesdroits.com/la-defense-collective-des-droits-cest/

Voici quelques-unes des revendications concrètes posées par le GIDDS de Sainte-Julienne dans les dernières années en partenariat avec d’autres organismes de défense des droits sociaux;

  • Hausse du financement des organismes communautaires autonomes et de défenses collectives des droits;
  • Revenu de base pour tous à l’aide sociale;
  • Abolition du calcul de la pension alimentaire pour les familles monoparentale à l’aide sociale;
  • Abolition du critère de vie maritale à l’aide sociale : Une personne. Un chèque;
  • Hausse des revenus de travail permis à l’aide sociale à hauteur de la MPC avant de voir le chèque réduit;
  • Augmentation du nombre de logement sociaux;
  • Campagne « 5-10-15 » pour l’amélioration des normes du travail pour les faibles salariés soient : Connaître son horaire de travail 5 jours à l’avance, 10 jours de congés de maladie payés et augmentation du salaire minimum à 15.00$ de l’heures. (CQSP, Au bas de l’échelle et les centrales syndicales)